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ZOOM SUR : IRESINE pour une premier Groupe I dans le prix Royal-Oak

Le 22/10/2022 à 16h50

Après une première victoire Groupe II, dans le prix Foy, le fils de MANDURO tentera de franchir un nouveau palier. Retour sur son parcours.

Agé de cinq ans, IRESINE (photo Scoopdyga) ne cesse de progresser et de gravir les échelons. Comptant à ce jour 14 courses à son actif, le pensionnaire de Jean-Paul Gauvin a gagné dix fois, et pris place sur le podium à trois reprises, son autre classement étant une quatrième place… Toujours monté par sa fidèle Mlle Marie Vélon, IRESINE n’a été débuté qu’à trois ans, courant à quatre reprises à cet âge. Troisième à Vichy pour ses débuts, elle remporta ensuite sa première course sur cette même piste, avant de doubler la mise, cette fois à Lyon-Parilly. Alors rallongé en distance, 2400 mètres après deux premières courses sur 2000 mètres, elle reviendra sur cette distance des deux kilomètres pour sa dernière tentative en 2020, s’imposant de nouveau, cette fois à Marseille-Borely. Appliquant des tactiques diverses en ces occasions, les impressions étaient de qualité, et c’est avec de sérieux espoirs qu’il débutera son année de quatre ans.

 

Retour fin mars, son entourage a alors opté pour la sagesse, et de prendre son temps, remportant trois nouvelles courses à Lyon-Parilly au printemps. En ces occasions, il confirmait sa grande qualité, et le choix était alors pris de pratiquer avec lui la course d’attente, se montrant notamment extrêmement séduisant lors des deux dernières de ces victoires, finissant alors très vite, et dans une action significative. Remportant la listed prix Bedel alors, venait alors l’heure de tester IRESINE en région parisienne. Direction Longchamp pour La Coupe, un nouveau cap était franchit en remportant ce Groupe III, mais surtout en impressionnant une fois de plus par sa fin de course, devançant de très bons chevaux, comme MAGNY COURS ou GRAND GLORY, troisième du prix de Diane 2019. Cette victoire était pour lui la septième consécutive, et on sentait bien ici que l’on avait à faire avec un poulain au très gros potentiel. Certainement trop vite en bon rang ensuite à Vichy dans le Grand Prix de Vichy, quatrième, il ne pouvait faire parler ses talents de finisseur de par les conditions de course, se contentant de la quatrième place. Troisième du prix Foy ensuite, dans une piste qui sera alors jugée trop ferme pour lui, c’est ainsi que se termina son année 2021.

 

2022 allait permettre à IRESINE de franchir une nouvelle étape dans son ascension. Débutant son année au mois de juin, il évolua par deux fois, tout d’abord, sur une piste qu’il connaît très bien, celle de Lyon-Parilly, y signant deux nouvelles belles victoires, portant son score sur cette piste à six succès en autant d’apparitions. Troisième du prix du Reux, Groupe III début août, cet échec était alors imputé par son entourage à une piste trop ferme là encore. A cet instant de la saison, Jean-Paul Gauvin pensait le présenter dans le Groupe II Grand Prix de Deauville, mais il ne souhaitait pas avoir à le faire évoluer de nouveau en bon terrain. Dans l’expectative de l’arrivée de la pluie, le programme était finalement modifié, ces pluies n’arrivant pas, son mentor faisant une croix sur cet objectif en fixant un nouveau, avec le prix Foy. Préparé avec soin pour ce Groupe II, IRESINE ne manquait pas sa cible, renouant brillamment avec la victoire. Confirmant sa tenue en s’imposant sur les 2400 mètres de Longchamp, il venait finir fort pour dominer BUBBLE GIFT, VERRY ELLEEGANT ou MUTABAHI, de quoi avoir de grandes ambitions pour la suite. Et la suite se situe ce dimanche avec le prix Royal-Oak. Cette fois, il s’agira de rallonger encore le tir en se frottant à une partie de l’élite des stayers dans ce Groupe I, 3000 allant être à parcourir pour lui qui n’a pas dépassé les 2500 mètres à ce jour. Mais c’est avec confiance que Jean-Paul Gauvin et Mlle Marie Vélon prendront place dans les stalles de départ, et avec la quasi certitude que le fils de MANDURO tiendra la distance. Dès lors, il faudra compter sur les talents de finisseur, et sur la belle pointe de vitesse finale, du cinq ans, si adversaires n’allant avoir qu’à bien se tenir !

 

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Article écrit par Sylvain Kerichard

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